S’occuper d ‘un proche au quotidien exige du temps et de l’énergie. C’est une mission qui peut s’avérer stressante et accaparante. Il est essentiel de prendre un peu de recul et du temps pour soi.
Être à l’écoute de soi afin de :
- Prendre du temps pou soi
- Déceler des signes de stress ou de fatigue
- Préserver sa santé et prendre le temps de se soigner, de décompresser
- Pour pouvoir continuer à aider
Avec la sophrologie il est possible de trouver un espace :
- D’écoute sans jugement
- Pour acquérir une méthode de récupération, de relaxation, de meilleure gestion du stress et des émotions
- Pour Déposer, exprimer les difficultés qui peuvent être inhérentes au rôle d’aidant
- Sortir de la solitude
Ci dessous un extrait en prise de notes de la conférence à laquelle j’ai assisté : « aider–aidants au salon des services à la personne et de l’emploi à domicile à porte de Versailles » le 18 novembre 2019. Qui sont les aidants aujourd’hui ? Quel est l’impact sur leur leur état de santé ?
Suis-je un aidant ?
Aidants naturels, aidants familiaux …. QUI est aidant ?
C’est naturel pour moi de m’occuper d’un malade si c’est ma mère, mon frère, etc … mais jusqu’à quelle limite ?
Il n’y a pas de définition claire et simple de l’aidant. On sait que majoritairement les aidants sont des femmes et que beaucoup travaillent.
Mais on oublie les jeunes aidants, ces mineurs ou ces moins de 25 ans qui prennent soin d’une sœur, d’un frère ou d’un parent en situation de handicap, ou avec une maladie chronique. On oublie les personnes âgées qui sont bien portantes et qui s’occupent d’un fils ou d’un autre parent , atteint d’un handicap ou d’une maladie lourde. Nous sommes tous ou serons tous potentiellement aidés ou aidants.
Les aidants ne sont pas forcément en très bonne santé, particulièrement parce que environ 30% d’entre-eux renoncent aux soins. Beaucoup parce qu’ils n’ont pas le temps, parce que l’accès aux soins n’est pas parfait. Et parce que souvent, quand on est aidant et qu’on ne se sent pas bien, ou qu’on commence à être malade et que l’on a à côté de soi quelqu’un qui à un handicap ou une maladie chronique, il est difficile d’admettre qu’on a besoin d’aide. On priorise le patient ou l’aidé en se disant que soi c’est pas aussi grave, ça tiendra, je vais attendre.
Ce sont ces aidants que l’on retrouve après en burn-out chez les médecins parce qu’il n’ont pas pris soin d’eux. Dans leurs pathologies, on retrouve chez eux des problèmes de santé mentale, des troubles anxieux, dépressifs ou du sommeil. Des troubles musculo-squelettiques (TMS), surtout des problèmes de dos. Il existe de manière plus large une sensibilité accrue aux infections, une nutrition très délaissée (par manque de temps), des problèmes cardio-vasculaires, un manque d’exercice physique, … tout est lié. Une grande partie de ces problèmes de santé pourraient être évités si, au lieu de mettre des pansements sur les problèmes des aidants, on les incluait véritablement dans le système de santé, avec un vrai parcours de l’aidant en parallèle avec le parcours du patient.