peau constitution

LES CHÉLOÏDES

Les chéloïdes sont des excroissances fibreuses bénignes se développant habituellement à partir d’une lésion cutanée, après une cicatrisation anormale. « La formation des chéloïdes fait intervenir le processus de cicatrisation. Ce ne sont pas pour autant des cicatrices », a tenu à rappeler le Dr Petit.

Un processus de cicatrisation normal dépend d’un équilibre entre production et dégradation de collagène. Une chéloïde se développe à la suite d’une surproduction de collagène par les fibroblastes, empêchant ainsi d’atteindre le point d’équilibre nécessaire à la formation d’une cicatrice mature et stable.

Risque élevé de récidive après chirurgie

« La maladie chéloïdienne est une maladie fibro-proliférative inflammatoire chronique », précise le Dr Petit. Elle peut entraîner un prurit et générer une hypersensibilité, voire des douleurs allodyniques, le moindre effleurement étant alors insupportable. « Après ablation chirurgicale, la récidive est quasi inéluctable. »

Selon leur étendue et leur localisation, les chéloïdes peuvent être très invalidantes. « Les praticiens se retrouvent souvent démunis face à cette pathologie », note le dermatologue. Pourtant, malgré l’absence de traitement spécifique, « la prise en charge avec les moyens existants peut être améliorée », estime-t-il.

Pour les chéloïdes à développement vertical prédominant, avec une tendance à prendre du volume, la suppression peut être envisagée par chirurgie, mais aussi par d’autres procédés d’élimination comme le laser ou la cryothérapie. « L’exérèse peut être totale ou partielle, intra ou extra-lésionnel. »

« La formation des chéloïdes fait intervenir le processus de cicatrisation. Ce ne sont pas pour autant des cicatrices »

– Article extrait de Medscap,  Dr Antoine Petit  (Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris)

Qu’est-ce que le collagène ?

Le collagène est une protéine « fibreuse », se présentant donc sous la forme de filament, et qui est produite au niveau du derme, le tissu situé juste en dessous de l’épiderme. Les cellules responsables de sa fabrication s’appellent les fibroblastes.

Les fibroblastes qu’est-ce que c’est ?

Les fibroblastes sont des cellules présentent dans le derme et qui produisent les composants de la matrice extracellulaire comme le collagène et l’élastine. Le collagène et l’élastine contribuent à la souplesse et la résistance de la peau.

ENSEMBLE SOUTENONS NOUS

 

Étant moi-même sujette aux chéloïdes depuis mon enfance et après avoir tout essayé, j’ai accepté de vivre avec et j’essaye de trouver des moyens de soulager les conséquences invalidantes pour plus de confort dans ma vie.


Cette maladie peut être très invalidante dans la vie personnelle et quotidienne et c’est pourquoi je désire aujourd’hui, créer un groupe de parole, afin que nous puissions nous soutenir et échanger. Cela me semble essentiel de ne pas rester dans son coin.

 

Dans le contexte actuel et dans un premier temps, ses rencontres se feront via le logiciel zoom. Si vous êtes intéressé, vous pouvez me joindre par mail à : 

mokisan24@yahoo.fr

Ou bien via l’encart des commentaires ci-dessous.

à très vite !

Murielle

Handicap - Murielle Mori Sophrologue Paris 13

Ambivalence face au corps handicapé

Je souhaite partager avec vous ce texte extrait de  « Anthropologie du corps et modernité » de David Le  Breton, professeur à l’université de Strasbourg.

 

Une ruse de la modernité fait passer pour libération des corps ce qui n’est qu’éloge du corps jeune, sain, élancé, travaillé, hygiénique. La forme, les formes, la santé s’imposent comme souci et induisent un autre type de relation à soi, l’allégeance à une autorité diffuse mais efficace. Les valeurs cardinales de la modernité, celles que met en avant la publicité, sont celles de la santé, de la jeunesse, de la séduction, de la souplesse, de l’hygiène. Ce sont les pierres d’angle du récit moderne sur le sujet et sa relation obligée au corps. Mais l’homme n’a pas toujours le corps lisse et pur des magazines ou des films publicitaires, on peut même dire qu’il répond rarement à ce modèle.

Que le thème de la libération du corps soit un cliché ambigu, équivoque, qui affecte peu la vie courante, le statut des personnes âgées, des handicapés, des « fous », des malades graves (sida, cancer, etc.) ou des mourants continue à le démontrer. Le corps doit passer inaperçu dans l’échange, même si la situation implique pourtant sa mise en évidence. Il doit se résorber dans les codes en vigueur et chacun doit retrouver chez ses interlocuteurs, comme dans un miroir, ses propres attitudes corporelles et une image qui ne le  surprenne pas. Celui qui ne joue pas le jeu, délibérément ou à son insu, provoque une gêne profonde.Si les aspérités du corps empêchent le mécanisme social de l’effacement de se mettre en place, le malaise s’installe. Le corps étrange se nue en corps étranger, opaque dans sa différence. A priori, bien sûr, nul n’est hostile aux handicapés ou aux « fous », nul n’est indifférent au sort des vieillards ou des malades, et pourtant la mise à l’écart dont ils sont l’objet les uns et les autres témoigne du malaise diffus qu’ils suscitent.

« Une forte ambivalence caractérise les relations que nouent les sociétés occidentales avec l’homme souffrant d’un handicap.Ambivalence que ce dernier vit au quotidien puisque le discours social lui affirme qu’il est un homme normal, membre à part entière de la communauté, que sa dignité et sa valeur personnelles ne sont en rien entamées par sa conformation physique ou ses dispositions sensorielles, mais en même temps, il est objectivement marginalisé, tenu plus ou moins hors du monde du travail, assisté par les aides sociales, mis à l’écart de la vie collective du fait de ses difficultés de déplacement et d’infrastructures urbaines souvent mal adaptées, des fantasmes dont il est l’objet. Et surtout toute sortie quand il l’ose est accompagné d’une myriade de regards, souvent insistants, regards de curiosité, de gêne, d’angoisse, de compassion, de réprobation. Les réflexions éventuelles de certains passants. Et l’inévitable leçon des mères contraintes de répondre ou d’éluder avec discrétion les questions inopportunes des enfants. Comme si l’acteur ayant un handicap devait susciter à son passage le commentaire de chaque passant. Ce même homme n’ignore pas la peur, l’anxiété qu’il suscite dans les relations sociales même les plus courantes.

Dans nos sociétés occidentales, l’individu souffrant d’un handicap est perçu à travers le prisme déformant de la compassion ou de la mise à distance. On ne parle pas du handicap, mais du handicapé, comme s’il était de son essence de sujet d’être un handicapé, plutôt que d’avoir un handicap. L’homme est réduit ici au seul état de son corps posé comme un absolu, son statut social en est déductible. L’homme handicapé n’est plus envisagé en tant que sujet, c’est-à-dire en tant qu’il recèle quelque chose de plus, « ce quelque chose et ce presque rien » qui donne sens et contour à son existence, mais en tant qu’il possède quelque chose de moins. Si l’anatomie n’est pas un destin, puisque sociétés et acteurs la symbolisent à leur manière, elle le devient en effet lorsque l’homme se voit de figurer autre chose que ses attributs corporels.

Le « handicap » se mue socialement en stigmate, c’est-à-dire en motif subtil d’évaluation négative de la personne. «  On demande à l’individu stigmatisé, dit E. Goffman, de nier le poids de son fardeau et de ne jamais laisser croire qu’à le porter, il ait pu devenir différent de nous ; en même temps, on exige qu’il se tienne à une distance telle que nous puissions entretenir sans peine l’image que nous nous faisons de lui. En d’autres termes, on lui conseille de s’accepter et de nous accepter , en remerciement naturel d’une tolérance première que nous ne lui avons jamais  tout à fait accordée. Ainsi, une acceptation fantôme est à la base d’une normalité fantôme. »

Le secret de Polichinelle qui préside à toute rencontre entre un homme ayant un handicap et un homme « valide » tient dans le fait de s’accorder mutuellement à faire semblant que l’altération organique ou sensorielle ne crée aucune différence, aucun obstacle, alors que l’interaction est secrètement obsédée par ce point.

Photo by Judita Tamošiūnaitė from Pexels

Les aidants - Murielle Mori Sophrologue Paris 13

Prendre soin de soi lorsqu’on est aidant

S’occuper d ‘un proche au quotidien exige du temps et de l’énergie. C’est une mission qui peut s’avérer stressante et accaparante. Il est essentiel de prendre un peu de recul  et du temps pour soi.

Être à l’écoute de soi afin de :

  • Prendre du temps pou soi
  • Déceler des signes de stress ou de fatigue
  • Préserver sa santé et prendre le temps de se soigner, de décompresser
  • Pour pouvoir continuer à aider

Avec la sophrologie il est possible de trouver un espace :

  • D’écoute sans jugement
  • Pour acquérir une méthode de récupération, de relaxation, de meilleure gestion du stress et des émotions
  • Pour Déposer, exprimer les difficultés qui peuvent être inhérentes au rôle d’aidant
  • Sortir de la solitude

Ci dessous un extrait en prise de notes de la conférence à laquelle j’ai assisté :  « aideraidants au salon des services à la personne et de l’emploi à domicile à porte de Versailles »  le 18 novembre 2019. Qui sont les aidants aujourd’hui ? Quel est l’impact sur leur leur état de santé ?

 

Suis-je un aidant ?

Aidants naturels, aidants familiaux …. QUI  est aidant ?

C’est naturel pour moi de m’occuper d’un malade si c’est ma mère, mon frère, etc … mais jusqu’à quelle limite ?

Il n’y a pas de définition claire et simple de l’aidant. On sait que majoritairement les aidants sont des femmes et que beaucoup travaillent.

Mais on oublie les jeunes aidants, ces mineurs ou ces moins de 25 ans qui prennent soin d’une sœur, d’un frère ou d’un parent en situation de handicap, ou avec une maladie chronique. On oublie les personnes âgées qui sont bien portantes et qui s’occupent d’un fils ou d’un autre parent , atteint d’un handicap ou d’une maladie lourde. Nous sommes tous ou serons tous potentiellement aidés ou aidants.

Les aidants ne sont pas forcément en très bonne santé, particulièrement parce que environ 30% d’entre-eux renoncent aux soins. Beaucoup parce qu’ils n’ont pas le temps, parce que l’accès aux soins n’est pas parfait. Et parce que souvent, quand on est aidant et qu’on ne se sent pas bien, ou qu’on commence à être malade et que l’on a à côté de soi quelqu’un qui à un handicap ou une maladie chronique, il est difficile d’admettre qu’on a besoin d’aide. On priorise le patient ou l’aidé en se disant que soi c’est pas aussi grave, ça tiendra, je vais attendre.

Ce sont ces aidants que l’on retrouve après en burn-out chez les médecins parce qu’il n’ont pas pris soin d’eux. Dans leurs pathologies, on retrouve chez eux des problèmes de santé mentale, des troubles anxieux, dépressifs ou du sommeil. Des troubles musculo-squelettiques (TMS), surtout des problèmes de dos. Il existe de manière plus large une sensibilité accrue aux infections, une nutrition très délaissée (par manque de temps), des problèmes cardio-vasculaires, un manque d’exercice physique, … tout est lié. Une grande partie de ces problèmes de santé pourraient être évités si, au lieu de mettre des pansements sur les problèmes des aidants, on les incluait véritablement dans le système de santé, avec un vrai parcours de l’aidant en parallèle avec le parcours du patient.

https://www.notretemps.com/famille/guide-aidants/quand-les-entreprises-soutiennent-leurs-salaries-aidants,i143755

Le corps et la douleur - Murielle Mori

Le corps et la douleur

Je suis très sensibilisée au corps, à sa différence , à sa place dans l’espace, à ses douleurs. Mon histoire personnelle m’a amenée à traverser de nombreux traumatismes corporels.

Ces traumas m’ont donné l’opportunité de me questionner, d’approfondir par l’intériorité et l’extériorité mon regard sur moi. Aujourd’hui j’ accepte ma différence mais surtout j’apprécie ces parties de mon corps qui sont belles, attrayantes, vivantes, parfaites.

Grâce à ses techniques la sophrologie permet d’acquérir un regard nouveau sur soi-même.

Le corps douloureux  est tout d’abord une expérience sensorielle personnelle et totalement subjective. Nous avons tous notre propre perception de la douleur. Qu’elle soit aiguë ou chronique elle est souvent amplifiée par des pensées et des émotions négatives.

Après plusieurs séances d’accompagnement, vous pourrez utiliser les techniques apprises de façon autonome afin de mieux gérer vos douleurs au quotidien, inverser la spirale négative et retrouver confiance en vos propres possibilités d’action.

Que vous soyez ou pas sous traitement, la sophrologie vous accompagnera en s’attachant à modifier la perception de cette douleur et à l’apprivoiser.

La sophrologie intervient comme méthode complémentaire pour accompagner la relation au corps et une meilleure gestion de la douleur en coordination avec votre professionnel de santé (médecin traitant, psychothérapeute, psychologue …)